Chasse aux oeufs.

Dans ma commune avec les enfants du Mont dore.

Chez moi avec mes parents.

Côte oubliée

J1 : Départ de Yaté pour découvrir la côte est de la Nouvelle Calédonie.
Cette traversée de 60km ne peut se faire que par le littoral, aucun accès par les terres ne franchit cette merveilleuse partie du caillou.
Nous sommes 9 motivés au départ (moi & Antoine, Alex & Isa, Gilles, Cécile & Stéphane, André et Mika notre guide) pour cette aventure unique.

On rame pendant 3H et le plus dur est de voir la destination qui paraît tout près, mais en fait beaucoup de minutes s'écoulent. Mes épaules commencent à souffrir? Mamannnnn....
Enfin, on arrive sur une plage somptueuse. Nous installons notre campement de luxe (hamac, moustiquaire et bâche).
Alex reprend du métier, en nous concoctant des ti-punch. Nous avons des citrons à gogos, mais le rhum va manquer pour la dernière soirée.
Avant l'extinction des feux à 21H et un état des lieux sur nos provisions, une question circule: mais qui a ranger dans son kayak le sac du repas de jeudi soir?

J2 : Petite plongée matinale en attendant que la mer monte.

Et s'est reparti pour 2H30 de pagaie. Sur le chemin, nous avons la visite de la femme de Gilles, Aurore. Elle est co-pilote dans la marine et en profite pour immortaliser le séjour en nous prenant vu du ciel.

Nous sommes chanceux, car André, gendarme, a ses collègues qui survolent la zone pour nous saluer.

Nous faisons une petite pause déjeuner sur la plage de l'espérance. Nous apprécions se repos mérité et repartons vers le bivouac pour passer la nuit.

Gilles et André sont les premiers à avoir chavirés.

La bande a un excellent moral et une bonne condition physique, malgré l'effort cuisant à fournir.

A terre nous avons Gilles, le roi de la coconut, qui nous ouvre les cocos vertes ou cocos sèches à la demande.

La pluie s'invite pour la soirée. Pas de panique, c'est la seul période de pluie du séjour.

Mais une question subsiste et une autre vient l'accompagner. Qui a rangé le sac du repas de samedi midi?

J3: Au réveil, les courbatures s'estompent.

Sur l'eau, nous commençons à être à l'aise et ainsi prendre du plaisir pour les 2H de rame.

Le bord de mer est idyllique, la mer sera calme pour toute l'expédition et le vent est à peine perceptible.

Nous débarquons sur une plage et nous prenons soin de suspendre les lits avant de partir à la cascade.

On profite des jets pour se laver et ravitailler les bouteilles d'eau potable.

Sur les campements, les seuls insectes indésirables sont les fourmis électriques. Mais rien de bien méchant.

Pour faire la vaisselle, on se sert de l'eau de mer et du sable qui fait office de gratounette.

Côté ambiance, c'est sympathique. Nous ne nous connaissons pas tous, mais chacun participe aux tâches et apporte des idées de génie pour que cette excursion reste inoubliable.

Mais qui a...Plus besoin de se poser la question. Après avoir vider les kayaks, nous avons constaté qu'il manquait trois sacs de repas. Nous les avons oubliés au départ de Yaté. Quels boulets! Mais heureusement que nous avions prévu large en nourriture.

J4 : Aujourd'hui que du bonheur, on se contente de ramer qu'1H30.
J'aime l'esprit, mais faut pas déconner! C'est aussi des vacances.
Direction l'île paradisiaque. Les principaux habitants sont les Bernard l'hermite.
Nous y installons notre dernier bivouac.
Mon homme est fin content, il a pêché ses premiers poissons : une aiguillette de mer à la traîne et un picot au fusil.
Nous avons même de la langouste au diner.
Ici, comme sur tous les arrêts où l'on séjourne, les fonds sont sublimes.La mer est gavée de poissons de toutes les couleurs et de toutes les tailles (requins pointes blanches).
Pendant que les hommes vont pêcher, moi je profite de cette journée glandouille pour étendre ma serviette sur la plage et bouquiner.
Le coucher de soleil est rêveur et on savoure la dernière nuit en pleine nature.

J5 : Grasse matinée et repos pour les uns.
Quand à moi, Antoine et Gilles, on profite de la mer chaude pour palmer et s'en mettre plein la vue.
Nous donnons nos derniers coups de pagaies en repensant à notre périple.
Le séjour a passé trop rapidement, on arrive à Thio au bout de 60km d'émerveillement.
Retour à la civilisation et au boulot - apéro- dodo.