samedi, novembre 14, 2020

Lindy hop niveau 2

Le Charleston : cours donné par Benoît Ganotakis


 

vendredi, octobre 16, 2020

GR sud de la Nouvelle Calédonie

Nous ne pouvons plus reculer, à 7h30 nous sommes déposés par Oléti Tours pour une rando de 107 Km en 6 étapes sur le GR sud de la Nouvelle Calédonie. Au passage, nous remercions le personnel d'Oleti Tours pour leur professionnalisme et leur partage.


J1 : Nous partons de la baie de la Somme à Prony pour rejoindre le refuge de la Netcha. Notre première étape fait 24,8 Km avec un dénivelé d'environ 1822 m. Le rythme de marche est modéré par le poids des sacs. Celui d'Antoine pèse 14 Kg et le mien 9 Kg. Nous avons le strict minimum : un rechange vestimentaire, un duvet, un change de nuit, un trousse de toilette et de pharmacie, un réchaud, une tente, des poches d'eau, un bouquin, et des denrées alimentaires pour 6 jours. Une pluie fine nous a accompagné quelques heures, mais le temps est doux et appréciable pour les efforts que nous avons à fournir. Le chemin est bien balisé, cependant sur une sortie de route Antoine a préféré rallonger notre itinéraire, comme si nos pas se faisaient sans compter. Après avoir passer le splendide refuge de Néocallitropsis, nous atterrissons à la Netcha harassés. Comme nous sommes des vrais amateurs, le matériel emporté n'a pas été testé. Le réchaud qu'on nous a prêté est oxydé et ne fonctionnera pas du séjour. Heureusement tous les soirs, nous avons pu faire un feu pour préparer nos délicieux repas déshydratés. De plus, la tente que Gilles et Aurore nous avait prêté n'est pas imperméable. On peut dire qu'ils nous ont fait rêver ces deux la!












J2 : Au p'tit matin, après une désagréable nuit passée sur des planches en bois, nous continuons notre périple de la Netcha vers le refuge d'Ouénarou. Notre deuxième étape fait 19,5 Km avec un dénivelé d'environ 1004 m. Cette étape se déroulera entre le maquis minier et la forêt humide sous une fine pluie bien agréable. Nous avons quelques creeks et tests de l'équilibre à franchir, mais rien nous arrête et nous marchons d'un bon pas. Nous faisons une halte au Bois du sud pour nous doucher à l'eau froide. Pas besoin de vous faire un dessin pour vous imaginer l'odeur de nos pieds. Enfin nous arrivons dans le plus luxueux des refuges, car un matelas mousse reposera nos corps pour la nuit. Nous sommes également confronté à un dilemme. Les rivières sont en crues et il sera impossible de passer la corne du diable si le temps se maintient. Je ne cache pas à Antoine m'a déception et je compte sur dame nature pour atteindre notre objectif.





J3 : Cette aventure sportive ne nous empêche pas de nous sentir en vacance. Plus on avance et plus on se sent des « machines ». On ressent également de moins en moins tout notre barda que l'on porte sur notre dos. Aujourd'hui, nous partons vers le refuge des Muletiers. Nous n'avons que 14,6 Km à parcourir avec un dénivelé d'environ 1192 m. En journée, les en-cas se composent de barre de céréales, de pâte de fruit, de compote, de fruit sec, de fruit à coque et de boisson d'hydratation. Autant vous dire que je salive à l'idée de croquer dans un sandwich jambon-beurre. Ce qui nous fait avancer, c'est une bonne dose de curiosité et de découverte de végétation sans pareil. Les couleurs et les paysages sont très changeants. Bien évidemment nous sommes familiarisés à ces horizons, mais les franchir en étant isolés, en autonomie et en toute simplicité cela provoque des sentiments nouveaux. Mon coup de cœur était pour le refuge Néocallitropsis, mais celui des Muletiers fait partit également de mes favoris. Nous arrivons en début d'après-midi et la petite rivière qui coule le long du refuge se prête à merveille pour la baignade, la toilette et la lessive. Comme vous pouvez le remarquer, nous portons les mêmes habits sur toutes les photos. Mais la restriction du poids des sacs ne me permet pas d'emporter mon dressing avec moi. Alors aujourd'hui, c'est je wash et je wash.









J4 : Finalement, le soleil est au beau fixe pour se diriger vers les cornes du diable. Nous allons parcourir 23,4 Km pour environ plus de 1035 m de dénivelé. C'est génial, le temps nous permet de continuer l'aventure. Nous allons enfin franchir la redoutable corne du diable. En effet, nous n'avions pas pris la pluie en compte pour préparer notre séjour. Au passage, nous remercions le staff de la Rivière Bleue pour avoir pris soin de nous mettre en garde des dangers existants et pour nous avoir indiqué comment traverser cette corne du diable sans prendre de risque. Nous avançons avec enthousiasme sur l'avant dernier jour, car nous avons décider de raccourcir le séjour afin de retrouver au plus vite notre matelas douillet. Cependant cette décision demande de fournir d 'avantage d'effort sur un terrain qui devient de plus en plus glissant. En effet, nous sommes au cœur du sud de la Calédonie et fatalement dans la jungle. Le sol se recouvre de mousse, de plantes exotique et de creeks qui ne nous laisse pas les pieds au secs. Nous passerons notre dernière nuit perchés dans la montagne. Nous peinons à allumer le feu avec du bois humide. Nous prendrons des allumes-feu pour la prochaine fois, ainsi que des matelas pour améliorer nos nuits. Heureusement, j'ai mon homme qui fait joli son cœur pour me masser mon dos et mes pieds qui puent, si ça c'est pas de l'amour !











J5 : On se finit ce GR sud sur 22,7 Km avec environ 2137 m de dénivelé. Cette étape durera 10H entre forêt humide sous les rayons du soleil et chemin minier sous la pluie et la brume. Notre balluchon s'est allégé, mais la technicité du terrain nous fait avancer péniblement. Nous n'avons croisés personne sur les sentiers, sauf sur cette dernière piste où nous avons fait l'énorme rencontre avec un cerf. Nous faisions deux pas pour le prendre en photo et lui avançait de deux pas pour animer notre curiosité. A notre arrivé, nous programmons notre dînner par une raclette et notre dernière journée de vacance par un massage Thaï réparateur.

Nous vous recommandons ce Gr pour oublier le train-train quotidien et pour éprouver des sensations de bien-être absolu. Même si la route est longue, le plaisir du dépassement de soi est inestimable.










samedi, août 29, 2020

Coast to coast J2

On n'est pas de toute première fraîcheur, mais nous n'avons aucune courbature. Nous avons passé une bonne nuit, le campement ressemble à un festival mais le délire n'est pas le même. Nous plions la tente et départ pour rejoindre Canala.
La première côte qui ne paraissait pas difficile sur le tracé, nous flingue. On s'accroche et on se dit que le plus dur est fait.
Les paysages sont merveilleux, on devine Canala, mais la route est longue.
Finalement ce sera la descente qui sera le plus pénible. La pluie s'invite et rend le terrain menaçant. Mes orteils me font souffrir et l'arrivée me paraît lointaine.
Au final, on n'est toujours pas ridicules. Belle performance pour les escargots tenaces.
Je suis fier de mon mari. Il a su avancer malgré ses soucis de santé.
Je suis fier d'Isa en mode machine qui ne s'avoue pas vaincue malgré sa glissade sur un rocher qui lui coutera des points de suture et un bel hématome au dos.
Moi, j'ai la larme à l'oeil, car beaucoup m'ont fait douter de mon choix. Mais si c'était à refaire, je chausserais mes baskets sans la moindre hésitation. Dans la vie, quand on veut, on peut.













 

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